Périple Chaponost Champniers

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Nous sommes partis avec Emilie vers 8h après un excellent petit-déjeuner. Notre progression s’est faite sans difficulté dans des conditions proches de celles que j’avais rencontrées la veille (le ciel était néanmoins plus couvert).
Cette dernière étape a commencé par les « hauts » de Charente, une partie relativement vallonnée du département. Puis très vite, nous avons amorcé une descente douce et progressive jusqu’au 12eme km en alternant des passages en forêt et à travers champs.
Vers 13h30 (km 25.5), nous avons rejoins Monique, mes parents et les enfants pour un pique-nique en famille dans la forêt de la Braconne.
Nous sommes ensuite repartis avec mon père et Mathis et Jules pour les 15 derniers km.
Sur les coups de 16h30, nous sommes arrivés au cimetière de Champniers où repose Rémy depuis 1an (jour pour jour, heure pour heure). C’était un moment plein d’émotions. On a déposé sur la tombe un bouquet de fleurs des champs ramassées juste avant, et la lampe solaire qui m’a accompagné depuis mon départ. Elle pourra désormais faire écho à l’étoile supplémentaire qu’accueille le ciel depuis le 16 mai 2022.
Nous sommes repartis avec les enfants pour les 3 derniers km à un rythme lent, au fond, je n’avais pas vraiment hâte que cela s’arrête. Mais bon, comme on se l’est dit avec Jules sur cette partie du parcours, toute bonne chose a une fin, et c’est d’ailleurs parce que toutes les choses ne sont pas éternelles qu’on en apprécie la saveur !
En arrivant chez Monique, mes proches m’ont accueilli avec des applaudissements, encore un moment émouvant !

Bilan total du périple : 449km, 8700m de D+, 101 heures de marche !

Pour conclure ce récit, je dirais que même si ce beau périple a fait souffrir mon corps, il m´a rappelé, à chaque pas, la chance que j'ai d'être en vie et en bonne santé. Pris dans le tumulte de nos quotidiens, c´est probablement un élément important que nous avons tendance à oublier : une bonne santé est sûrement indispensable dans la quête du bonheur, pour une vie apaisée et heureuse. Alors prenons soin de nous, de nos proches, des gens qu´on aime!

J´ai reçu de nombreux messages de soutien de mes proches et je vous en remercie. Vous avez touché mon cœur. On m´a aussi souvent parlé de sentiment de fierté. Je reconnais évidemment la fierté que je ressens d´avoir accompli ce projet couplant à la fois défi sportif et hommage à une personne qui a été importante dans ma vie. Rémy était aussi quelqu’un de tout à faire ordinaire : pas besoin de s’inspirer de « héros » pour accomplir de grands projets à nos yeux.

Ce périple m’a aussi offert son lot d’obstacles. Face à eux, j’ai mis mon égo de côté, écouté mon cœur, et trouvé des solutions pour mener à bien ce projet tout en maintenant un état de bien-être et de joie, et je suis certain que c’est de cela dont Rémy est, comme moi, le plus fier, car à mes yeux, si je devais résumer Rémy en un mot, je dirais qu’il incarnait la convivialité, ou en d’autres termes la joie de vivre, ou simplement la joie.

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C'était mon avant-dernière étape ce vendredi 19 mai, de loin la plus facile : 40 km quasiment plat, des chemins faciles tout doux, un grand beau temps et une température idéale.
Génial en fin de périple!
Je suis parti de Champsac après une excellente nuit, près de 9h de sommeil. Je me sentais en pleine forme. J´avais toujours quelques résidus de douleurs aux pieds (plus deux ampoules), mais les moments les plus difficiles à ce niveau semblaient loin derrière moi désormais.
Le parcours était aussi bien plus sympa que la veille avec des passages en bord de rivière et en forêt.
J'ai eu un moment un peu chiant autour de Sauvagnac, avec 4 ou 5 km de route plutôt passante, limite dangereuse. C'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que c'était la première fois que je rencontrais ce genre de situation et qu'au final sur près de 450 km de marche j'avais plutôt bien géré mon parcours.
Ma progression a été rapide, j´ai retrouvé les vitesses moyennes des premiers jours où j´étais frais. Du coup, je suis arrivé tôt à Mazerolles, vers 17h.
En attendant Emilie déposée par mon père vers 18h, j´ai eu le temps de prendre une douche.
La huppe fasciée est venue me saluer également 😉, un moment magique, plein d´émotions.

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Je suis parti de Saint Hilaire Bonneval vers 7h après une soirée en famille (on avait loué deux chambres d´hôtes).
La nuit a été plus courte que d´habitude pour profiter d´Émilie et des enfants. La table d´hôtes était cool, on a rencontré des gens sympas avec qui on a pas mal discuté.
J´ai ressenti de la fatigue un peu toute la journée. Mais vu que j´étais parti tôt, j´ai pu prendre mon temps. Je me suis même autorisé deux petites siestes dans les champs.
En termes de paysages, cela ressemblait beaucoup à la deuxième partie de la veille : plutôt monotone, peu vallonné, des prairies (et des vaches!) à perte de vue.
Je suis arrivé à Champsac un peu avant 19h (après 46km de marche et 800m de D+) dans un hôtel restaurant tenu par des anglais. Au resto le soir, l´ambiance était festive, j´étais le seul français ! Avec une pinte et un bon repas, je suis allé me coucher à 21h!

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Je suis parti d´Eymoutiers un peu avant 8h avec une petite forme. Il m'a bien fallu 1.5h pour me chauffer et retrouver de bonnes sensations. J'ai gardé toute la journée quelques douleurs en haut de la cheville et aux pieds, douleurs que j'arrivais à gérer.
La première partie entre Eymoutiers et Châteauneuf-la-Forêt était assez sympa, vallonnée avec pas mal de forêt. Je suis passé à côté d'une maison assez rigolote où le propriétaire avait clairement une âme d'artiste (cf. photos) !
À partir du 20e kilomètre, je me suis tapé pas mal de bitume (type "petite route pour tracteurs"). J'étais dans le Limousin (sorti du Massif Central), les paysages étaient plus quelconques. C´est le pays des prairies et des vaches limousines. J´adore ces animaux autant curieux que photogéniques !
Sur la fin, pour éviter une route avec pas mal de trafic, j´ai coupé à travers bois et champs. Les champs étaient particulièrement humides. J´ai fini avec des chaussures bien alourdies par la boue.
Néanmoins, c´était la première journée où j'ai eu un temps magnifique du début à la fin, j'ai même réussi à transpirer !
Je suis arrivé à Saint Hilaire Bonneval un peu avant 18h, où Emilie et les enfants m´ont rejoint pour une soirée en famille.
Bilan : 40 km et environ 700 m de dénivelé positif.

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Après un copieux petit-déjeuner, je suis parti avec mon père en ce mardi 16 mai (1 an jour pour jour après le décès de mon beau-père) pour traverser le plateau de Millevaches (en patois local, cela veut dire Millesources).
Ce territoire a tenu sa réputation : il a fait froid toute la journée, très froid même! A 12h, il faisait 5 degrés (comme au départ vers 8h15). J´ai dû mettre trois couches dont une doudoune, ma veste de pluie imperméable et des gants.
Nous avons fait environ 13 km avec mon père à un bon rythme. J´étais un peu rouillé au réveil, mais je n'avais quasiment pas de douleur dès que je me suis mis à marcher.
Après un casse-croute pris rapidement, je suis reparti seul vers 11h30 (mes parents sont rentrés chez eux).
Malgré le brouillard et une pluie fine par endroit, j´ai vu de beaux paysages très variés (et plutôt fermés) composés de forêts de hêtres (un peu) épiceas et douglas, de prairies humides, de multiples rivières. J´ai dû traverser deux villages, le coin est quasi déserté des hommes. Un plein de nature où le vert est omniprésent ! Je me sentais bien !
Le soleil est arrivé plus tardivement qu´annoncé par les prévisions météo, vers 15 ou 16h, une fois avoir perdu un peu en altitude.
À partir de Faux la Montagne, j'ai abordé une très longue descente jusqu'à Eymoutiers. 7 km avant l'arrivée ma douleur est revenue, de manière assez vive, je supportais moyennement les longues descentes. Mais j´ai su la gérer en adaptant ma vitesse et ma posture.
Je suis arrivée à Eymoutiers vers 19h, fatigué et heureux.
Bilan de la journée : 46 km et 900 m de dénivelé positif.

1ère patie : https://www.strava.com/activities/9074712673

2ème partie : https://www.strava.com/activities/9076209899

Après avoir bien papoté avec mon hôte très sympa, j´ai quitté Gelles vers 8h15 pour faire les 20 premiers km seul, jusqu´à Herment, à un rythme tranquille.
En préparant le parcours, je m´attendais à une étape monotone avec pas mal de routes bitumées. En fait, c´était très majoritairement des chemins ou pistes forestières. Les paysages étaient magnifiques, très ouverts avec vue sur le Puy de Dôme ou le Puy de Sancy et une alternance de prairies, forêts d'épicéas ou de hêtres.

Mes parents m'ont rejoint à Herment un peu avant 13h. C'était prévu de longue date que mon père fasse avec moi, ce lundi 15 mai, un bout de parcours. Ils m'ont "pris en stop" à ce niveau ce qui m'a permis d'économiser environ 19 km (la cheville allait mieux au départ mais je préférais ne pas trop la solliciter).
Nous avons pris un pique-nique préparé par mes parents. Ma mère m´a aussi donné une huile de massage avec des propriétés anti-inflammatoires que j´ai appliquée sur la cheville durant la pause déjeuner. Et en une heure, elle avait dégonflé!
Puis nous sommes repartis avec mon père pour les 15 derniers kilomètres sous un beau soleil. Ce fut une nouvelle journée super avec des chemins tout doux. Et pour la première fois depuis mon départ, j'ai eu les pieds secs jusqu’au soir!
En arrivant à la Courtine, je suis passé au Proxi pour acheter mon ravito des deux jours suivants.
J´ai passé une super soirée avec mes parents à l´hôtel du Petit Breuil de la Courtine.
Bilan des courses aujourd´hui : 36 km et 650 m de D+

1ere partie : https://www.strava.com/activities/9069165954

2eme partie : https://www.strava.com/activities/9070724750

Je me suis couché la veille avec les pieds douloureux et gonflés ce qui m´avait mis un peu le moral dans les chaussettes.
La nuit m´avait fait du bien, et je suis reparti de Billom avec la banane.
Au bout de 3h de marche dans des chemins très boueux, les douleurs sont revenues avec le haut de cheville droite bien gonflée (un peu au-dessus de la malléole).
J'ai dû trop tirer sur la machine, en partant sûrement trop vite les deux premiers jours.
La décision a été pour moi très difficile à prendre : j´ai dû lever le pied. J´arrivais à Clermont donc j´ai pu prendre un bus et j´ai fait du stop, ce qui m´a permis d´économiser 30km (ou 6h de marche).
L´ego en a pris en coup, cela a eu le mérite de me remettre à ma place!
Mais le principal n´était pas là. Avec un peu de recul, je me suis dit que c´était une super décision car j´ai gardé un gros bon moral toute la journée (contrairement à la veille), et j´ai avancé quand même (j´ai fait 27km en tout et 500m de dénivelé, environ 3h le matin et 3h l´après-midi).

J´ai passé une après-midi trop cool, je l´ai baptisée l´après-midi des merveilles (ou d´émerveil!!)
La vue sur les volcans d´Auvergne était magnifique. Dans le village de Say, un toutou est venu me faire des câlins et m´a suivi tout un moment. Après, j´ai vu un renardeau, une couleuvre, une belle cascade, j´ai traversé des prairies fleuries. Bref, c´était trop cool.
J´ai fini chez l´habitant à Gelles (réservation via Airbnb). J´ai passé une super soirée, une belle rencontre.
Avant de dormir, j´ai glacé la cheville.

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La journée a commencé dans le brouillard, sous la bruine avec une alternance de petites routes bitumées et de pistes forestières.
J´ai commencé à un rythme tranquille car je me sentais fatigué. J'avais un peu mal aux pieds aussi. Probablement que je payais la course à pied en descente de la veille (et les 120km, 3200 D+ au compteur).
J'ai fait une pause casse-croûte au bout de 4 heures ou 4h30. Ça m'a fait du bien d'enlever les chaussures et d'aérer les pieds.
J´ai enchaîné en suivant une rivière. C´était très nature, très reculé. J´ai fini par ne plus pouvoir poursuivre le long de cette rivière. La zone était exploitée par EDF qui en avait interdit les accès à cause du risque de montée rapide des eaux. Au début, je m´étais dit que j´allais prendre le gauche, mais les chemins plein de ronces étaient devenus impraticables ou avaient fini par disparaître.
J´ai donc dû faire un détour par rapport au tracé initial, c´est le jeu, je m´y attendais, cela allait forcément m'arriver durant le périple...
En ce troisième jour, j'ai alterné les phases bien et dans le dur. Les douleurs au pied n´ont fait qu´accroître au cours de la journée.
Dans l´après-midi, j'ai traversé plusieurs hameaux abandonnés, en ruines, signe qu´il y avait une vie active dans le temps dans ces campagnes!
Et j´ai fait l´aventurier en passant une rivière avec de l´eau à la taille. C´était rafraîchissant ! Et un peu flippant avec le bon débit de la rivière, mais je suis passé sans difficulté, fort sur mes appuis (chercher un pont m´aurait fait faire un énorme détour).
A cause du brouillard dense, je n´ai pas vu grand-chose du paysage.
J'ai eu un peu de soleil deux heures avant d'arriver à Billom.
Un bilan à presque 52km et 1000 m de dénivelé positif, une fatigue importante et des pieds gonflés et douloureux ce qui a fini par entamer mon moral.

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Après un petit-déjeuner pris en express à l'hôtel l´Astrée de Feurs, je suis parti vers 7h15.
Très vite, j'ai récupéré les berges de la Loire constituées de sentiers très nature, très sympa, qui présentaient néanmoins le désavantage d'être peu fréquentés. Par conséquent, les herbes, avec ce temps humide, avaient fortement poussé (certaines m'arrivaient à la taille).
Je suis donc très vite devenu complètement trempé des pieds et des jambes.
Après avoir quitté les berges de la Loire, j'ai marché pendant environ 15km sur une partie plate qui offrait une vue très dégagée sur les cultures et les sommets aux alentours.
Depuis le début de ce périple, je n´avais quasiment jamais croisé personne, à croire que les humains habitent exclusivement en ville!
Au 20ème km, j'ai fait une pause sandwich acheté dans une boulangerie à Mont-Verdun.
Ensuite, le chemin a commencé à monter, surtout avant le village de Trelins où j'ai pu me ravitailler en eau.
Après Trelins, j´ai amorcé une magnifique descente vers le village de Sail-sous-Couzan. Très très beau village, c'était mon village coup de cœur de la journée, avec un petit château en ruines, perché sur une colline à proximité.
Les 25-30 derniers kilomètres, j´étais au milieu du Forez, avec une impression d'être perdu au milieu de nulle part. La nature était très vallonnée, très belle avec beaucoup de forêt. J'ai eu une période d'orage avec pluie intense et de la grêle (mais pas d´éclair). Dans cette partie, je suis monté jusqu'à 1350 m d'altitude (point culminant du périple) avec une végétation d´altitude qui n´était pas encore vraiment sortie de l´hiver (il faisait très froid d´ailleurs). Cette partie était difficile, je commençais à fatiguer surtout dans les montées. Je n´ai quand même pas pu résister à courir en descente, mon gros kiff, peut-être pendant une heure. Les sensations étaient géniales. J´avais l´impression de voler.
Au final, je suis arrivé à Le Brugeron vers 19h soit 11h45 de marche : exactement la même durée que la veille, pour un total de 58 km et 1500 m de dénivelé positif.
J´ai fini la journée fatigué et heureux, les sensations étaient bonnes, les paysages splendides. Avec un super repas au restaurant de l´hôtel, que demander de plus !
J´ai eu de la chance avec la météo, il a finalement plu beaucoup moins qu´annoncé.

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"Le bonheur n'est pas un but à atteindre, il se trouve sur le chemin."

Je me suis réveillé avant le réveil, excité comme une puce. Ça y est, c'est le grand jour! Jour tant attendu, plusieurs mois de préparation!
Naturellement, mes pensées sont d'abord allées à Rémy. Ce périple sera ma manière à moi de lui dire au revoir, mais pas un adieu, parce que j'ai bien l´intention qu´il me paye l'apéro quand on se retrouvera ! J'ai envie de le remercier aussi car, grâce à lui, je trouve l'énergie pour me lancer dans ce projet un peu dingue!
Je me suis levé avec une sensation un peu bizarre. Un mélange de joie intense et aussi certainement un peu d'appréhension qui se manifeste par une boule au ventre. Ou alors, c'est juste l'excitation du moment.
Je me suis préparé assez rapidement, j´ai envoyé quelques messages.
Et go, je suis parti de la maison (Chaponost) à 5h50.
Le temps était couvert, mais il ne pleuvait pas.
Après Brindas, avant le 10eme km, le soleil a commencé à percer. La lumière, les paysages étaient magnifiques. Les sensations étaient bonnes, je me sentais bien.
J´ai fait une première pause sandwich à Yzeron. Sur le plateau après le village, je me suis trompé de chemin et cela m´a quand même fait un bon détour.
Pour la suite, j´ai eu un trou de mémoire, je pense que je me suis perdu dans mes pensées.
Vers midi ou 13h, je suis arrivé à Sainte-Foy-l'Argentière. Après avoir longé une usine de fabrication de tuiles, j´ai décidé de faire une pause déjeuner (je devais être au 30e km). C´est à ce moment-là qu´il s´est mis à pleuvoir, j´ai quand même trouvé un coin pour me protéger. J'en ai profité pour enlever les petits cailloux dans les chaussures et me remettre de la crème nok. Puis je suis reparti.
Après ce petit passage de pluie, je suis arrivé à Haute-Rivoire. Le village est très joli.
Puis, très vite après ce village, le ciel s´est gâté et j´ai passé le restant de l'après-midi, ou quasi, sous la pluie (les trois dernières heures).
4 km avant l´arrivée, j´ai fait un détour pour éviter une grosse route nationale très roulante : j´ai coupé à travers bois et champs.
J´ai vu plusieurs animaux : des faisans magnifiques, chevreuils et lapins. Dans cette partie, la progression a été difficile car les chemins n´étaient plus entretenus, j´ai dû marcher dans des orties, j´ai même fait quelques mètres dans une rivière. Finalement, je suis arrivé sous le soleil à Feurs, un peu après 17h30.
Un peu moins de 60 km au compteur et 1700 m de dénivelé positif.
Avec toute cette humidité, j'ai fini avec les pieds légèrement douloureux. Cela risquait de ne pas s´arranger avec la météo prévue très pluvieuse du lendemain.